On en parle partout dès les beaux jours : il faut supprimer les eaux stagnantes pour limiter la prolifération des moustiques tigres. Mais qu’est-ce qu’on entend vraiment par “eau stagnante” ? Faut-il s’inquiéter d’un simple verre d’eau oublié dehors ? Voici une définition claire, des exemples concrets, et les bons réflexes à adopter.
Une eau stagnante, c’est quoi exactement ?
Une eau stagnante, c’est une eau qui ne circule pas. Pas de courant, pas de renouvellement. Elle reste au même endroit, parfois invisible à l’œil nu… mais idéale pour un moustique tigre qui cherche où pondre.
De plus, il suffit de d’1cm d’eau pour que les femelles y déposent leurs œufs. En quelques jours, des larves apparaissent, puis des moustiques adultes. Une mini flaque oubliée peut devenir un vrai foyer à moustiques.
Les eaux stagnantes les plus fréquentes (et souvent insoupçonnées)
Voici une checklist des principaux zones à risques des moustiques chez vous ou dans votre quartier :
- Coupelles de pots de fleurs
- Arrosoirs, seaux, bassines
- Vieux pneus
- Bâches non tendues
- Gouttières bouchées
- Jeux pour enfants laissés dehors
- Bouteille vide
- Petits réservoirs dans les jardinières de balcon
- Fontaine ou bassin mal entretenu
- Boîtes aux lettres non étanches
Vous n’avez pas besoin de vivre à côté d’un marécage pour être concerné. Les moustiques tigres adorent l’eau de pluie piégée dans des objets oubliés.
Que faire concrètement ?
– Videz tous les petits contenants après chaque pluie
– Couvrez les récupérateurs d’eau avec une moustiquaire
– Inclinez ou rangez les objets pouvant stocker de l’eau
– Nettoyez régulièrement gouttières, regards, rigoles
Ce sont des gestes simples, rapides et efficaces, à faire au moins une fois par semaine, surtout de mai à septembre.
Pourquoi c’est vital ?
Ainsi éliminer les eaux stagnantes, c’est casser le cycle du moustique à la racine. Moins de lieux pour pondre donc moins de larves donc moins de moustiques, et donc moins de piqûres ! C’est la base de la lutte préventive.